Une journée à Belle-Ile en mer

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Belle-Île-en-Mer, appelée plus couramment « Belle-Île », est une île française rocheuse située dans l'océan Atlantique (golfe de Gascogne), au sud de la Bretagne dans le département du Morbihan, à 12,3 km au sud de Quiberon, et à la même latitude que Le Croisic à 50 km.

C'est la troisième plus grande île des côtes de la France métropolitaine après la Corse et Oléron, et la quatrième après Jersey si l'on prend en compte les Îles Anglo-Normandes. Elle reste la deuxième plus grande île métropolitaine non reliée au continent par un pont. Elle est composée de quatre paroisses ou communes (BangorLe PalaisLocmaria et Sauzon) qui formaient le canton de Belle-Île, rattaché depuis 2015 à celui de Quiberon. Les habitants de l'île se nomment les Bellilois et les Belliloises.

(...) Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes, mesurant 17 km de long sur 9 km de large, et culminant à 71 mètres, avec une superficie de 85 km213. C'est un vaste plateau de schistes dominant l'océan d'une altitude moyenne de 40 mètres, bordé de falaises entaillées par de nombreux petits vallons qui ont été creusés par des ruisseaux côtiers et qui débouchent sur des ports ou des plages. Les deux plus importants ont été utilisés pour établir les ports de Sauzon et de PalaisL'île est de formation volcanique très ancienne (Ordovicien), contrairement à la presqu'île de Quiberon, et aux îles de Houat et de Hoedic qui sont de formation métamorphique en roche granitique. C'est la partie émergée d'un ensemble volcano-sédimentaire du plateau continental sud-armoricain.

Une journée à Belle-Ile en mer

(...)  La trace de la présence de l’homme au Paléolithique moyen a été révélée par la découverte d’un biface mousterien à Kergoyet en 1991. À cette époque, Belle-Île n'était pas encore une île : elle s'est définitivement séparée du continent vers 7 000 av. J.-C., lors de la transgression flandrienne. La permanence de son occupation est attestée dès le Mésolithique par de nombreuses découvertes de mobilier, outils, armes et bijoux conservés au musée archéologique de la Société polymathique du Morbihan, à Vannes et au Musée de Préhistoire de Carnac. Des sites d’habitat du Néolithique ont été mis au jour à Kerdonis, au Skeul, Kerzo et Deuborh. (...) Sur la série de menhirs qui formaient un alignement unique traversant l’île dans sa largeur et dont la présence est attestée en 1701, seuls trois sont encore visibles (Menhirs de Kervarigeon, Jean, ci-contre, et Jeanne de Kerlédan) : les autres mégalithes ont été détruits, certains découpés en pierres de taille pour le bâtiment. En 1989, MM. O. Kayser et Batt, archéologues de la DRAC de Bretagne, ont mis au jour un quatrième menhir, isolé, marquant une tête de vallon au port de Borderun. Des nombreux tumulus que l’on pouvait voir sur l’île jusqu’au milieu du xixe siècle, il ne reste que le tumulus de Borderune: ceux de Kerdavid, Borvran, Kervarigeon sont très arasés. Celui de Runello, au centre de l'île, un des plus imposants de la région, a été rasé vers 1830 pour en récupérer les pierres. 

Mégalithes, colonisation monastique, marquisat, Vauban,

Bagne pour enfants, activités agricoles... 

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