Témoignage : Un tour du monde en stop

Partie en 2013, Florence Renault vient de rentrer chez elle. La globe-trotteuse Orléanaise a bouclé un Tour du monde en stop. Elle s'est arrêtée à France Bleu pour nous raconter son périple qui a duré huit ans, la crise sanitaire a perturbé la fin de son parcours. Rencontre avec une vraie voyageuse. C'est la fin d'une sacrée aventure pour Florence Renault. L'Orléanaise de 36 ans était partie il y huit ans, faire un Tour du monde en stop, elle vient de rentrer en France cet été. "Le but de mon tour du monde c'était de le vivre pour le vivre et juste de profiter de la vie. Je l'ai fait en stop car cela permet d'être au plus près des gens, de comprendre leurs préoccupations et de vivre leur quotidien". 

Témoignage : Un tour du monde en stop

Quand elle quitte Orléans le 2 juillet 2013, Florence Renault n'a pas en tête d'itinéraire bien défini. Elle embarque en Vendée sur un voilier "en bateau-stop" pour arriver au Brésil. De là elle traversera l'Amérique latine, centrale puis l'Amérique du Nord avant de prendre la direction de l'Océanie en "cargo-stop" puis cap sur l'Asie, le Moyen Orient et enfin l'Afrique où l'an dernier la crise sanitaire l'a rattrapée

250.000 kms parcourus, 60 pays traversés

Florence Renault était journaliste reporter d'images à France 3, il y a huit ans quand elle décide de sauter le pas, elle laisse alors sa jeune carrière de côté pour réaliser son rêve. Avec 20.000 euros d'économies en poche, elle se fixe un budget de 10 euros par jour à ne pas dépasser, le stop lui permet de limiter les frais de transport et tout au long de son aventure elle logera fréquemment chez l'habitant. 

Son voyage devait durer deux ans, au final il a duré quatre fois plus longtemps. "J'ai changé ma notion du temps au fur et à mesure et une fois lancée, c'était tellement génial que j'ai prolongé" explique la jeune femme qui a tenu un blog "Le Monde sur le pouce" pour faire partager son voyage.

Témoignage : Un tour du monde en stop

Quand on l'interroge sur ses meilleurs souvenirs, Florence Renault évoque la Nouvelle-Zélande où elle a travaillé quelque temps dans une ferme et dans un vignoble aussi en Australie. Et c'est dans cette partie du globe qu'elle a rencontré Sebastian, son compagnon originaire du Chili . "Je suis partie toute seule au début dans cette aventure et je l'ai rencontré il y a quatre ans, du coup les quatre dernières années nous avons voyagé la plupart du temps ensemble". 

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